S'ils ne peuvent plus rire
S'ils ne peuvent chanter
S'ils rêvent encor de fuir
L'asphodèle, son pré
Et le vert de ses pentes
Tandis que nous perchés
Serrés dans la tourmente
Nous restons seuls hantés
Et le messager saoul
D'un sourire d'été
Balbutie, égaré
Lèvres de vin sans goût
Doigts croisés et mains jointes
Hiver, viendras-tu ?
Les aiguilles en pointes
Demande Hermès, perdu
Je reste seul hanté
Tandis que tous perchés
Hurlants dans la tourmente
L'Érèbe où je patiente
Résonne de leurs voix
Et ne me laisse pas
D'autre choix que d'écrire
Nous ne pouvons mourir.
Non.
Nous ne mourrons pas.
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